Voyager à vélo c’est se recentrer sur l’essentiel. Cela commence dès le remplissage des sacoches où toute une vie doit tenir dans quatre sacoches, ou un peu plus. Si au début la tendance est à emporter divers ustensiles peu utiles au cas où le besoin se ferait sentir, avec les kilomètres nous nous délaissons progressivement du superficiel pour ne conserver que le « minimum vitale ».
Je ne fais pas du poids une fixation mais j’y fais un minimum attention pour que pédaler ne se transforme pas en épreuve de force, pour que ce ne soit pas le fouillis dans mes sacoches et pour préserver mon vélo de la casse. Aussi, psychologiquement, j’ai quelques difficultés avec le désordre !
Voici la liste de ce qui est nécessaire sur les routes pour un périple long dans des contrées avec des conditions que je qualifierais de « minimales ».
Soit un total de 103 litres.
Nb : Je n’ai pas trouvé de meilleure solution que d’emporter deux sacs de couchage que j’utilisent séparément ou ensemble selon les températures. J’ai utilisé autant le 15° que le 0° que les deux cumulés.
Première couche
Deuxième couche
Troisième couche
Nb : Je suis parti avec des sur-chaussures étanches que je n’ai pas utilisées et que j’ai fini par donner car elles étaient peu pratique pour rouler. J’ai retenu les chaussettes étanches et les chaussures non étanches qui séchent rapidement comme étant la meilleure solution contre la pluie.
Sinon je met le matériel de bivouac dans le Rack Pack et je répartis le reste dans les quatre sacoches comme indiqué ci-dessus en regroupant ce qui ne sert pas au quotidien dans la quatrième sacoche vide. Ça permet d’être mieux organisé et de ne pas avoir les sacoches pleine à craquer.